Il y a tout juste un an, le Louxor a rouvert ses portes au public après 30 années de silence. Cinélouxor*, l’équipe qui a remporté l’appel d’offre de la Ville de Paris, revient sur cette première année d’exploitation.
Grâce au travail entrepris lors cette première année d’exploitation, au nombre d’entrées et de manifestations organisées le Louxor a trouvé ses marques, avec le quartier tout d’abord, les arrondissements alentour, à Paris et au-delà. Si la salle est connue de tous, notamment pour la qualité et le dynamisme de sa programmation, il lui reste encore quelques années pour assurer la viabilité économique de son projet. L’exploitation du Louxor attribuée par la Ville de Paris à la société Cinélouxor est de 7 ans, 7 années durant lesquelles l’équipe du Louxor, dirigée par Carole Scotta, Emmanuel Papillon et Martin Bidou, aura la charge d’assurer la pérennité du projet culturel de la Ville de Paris dans un quartier en pleine mutation. Les résultats sont plus qu’encourageants. Nous saluons le travail effectué lors de cette première année et restons attentifs à son évolution et particulièrement aux liens avec le quartier pour que tout un chacun puisse accéder au cinéma. Nous avons soutenu et accompagné la réhabilitation de la salle de cinéma, les trois années précédents son ouverture. Nous continuerons et apporterons, nous, habitants du quartier, notre aide, à l’équipe du Louxor à chaque fois qu’ils en exprimeront le besoin. Le Louxor a rouvert ses portes le 18 avril 2013 après trois ans de travaux menés par la Ville de Paris, le plus difficile ayant été effectué, il reste aujourd’hui le plus important : réussir le pari du Louxor.
DU MONDE
Le 18 avril prochain cela fera un an que le Louxor a rouvert ses portes, quel bilan tirez-vous de cette première année d’exercice à la tête du cinéma de Barbès ?
Martin Bidou : Le bilan est positif. Si l’on a une approche quantitative, nous avons réalisé 265 000 entrées ce qui est plus qu’encourageant pour une première année d’exploitation, les objectifs étaient de 170-180 000 entrées. Par ailleurs, nous avons le sentiment d’avoir réussi le pari de plaire à tous les publics, du quartier principalement, et de Paris en général. Les spectateurs apprécient tant la programmation que l’accueil qui leur ai réservé.
Avant l’ouverture, il existait une crainte des habitants du quartier à la fois sur la dégradation du lieu et sur le fait qu’une salle art et essai ne “marcherait pas à Barbès”, qu’en est-il aujourd’hui ?
MB : C’est étonnant, il y a eu un, voire deux graffitis sur une porte, mais rien de très inquiétant au final. Il y a d’ailleurs eu bien plus de dégradations sur les palissades lors des travaux qu’après l’ouverture de la salle. Un beau bâtiment inspire le respect, et nous pensons que les habitants respectent le Louxor parce qu’ils sont fiers d’avoir une belle salle dans leur quartier.
Emmanuel Papillon : Nous pensons que ces deux dégradations mineures constatées ne viennent pas d’habitants du quartier, mais de personnes extérieures.
MB : Pour ce qui est de la réussite de la programmation, pour nous, rien est surprenant. Notre public aime principalement le cinéma art et essai. Quand on connaît la sociologie du quartier, ce sont principalement des personnes cultivées, jeunes et moins jeunes, qui fréquentent le Louxor. (A voir. Le travail des photographes Karen Assayag et Quentin Houdas (ici, ici et là) autour des spectateurs du Louxor). Les films qui ont le moins marché au Louxor sont des films qui n’étaient clairement pas identifiés art et essai. Nous avons un public fidèle qui a bien intégré le Louxor dans ses habitudes, c’est désormais leur cinéma.
D’où viennent les spectateurs du Louxor ?
EP : L’essentiel de nos spectateurs vient du 18e arrondissement, ils représentent plus de 40% des usagers. Nous pouvons les quantifier via les cartes d’abonnement (cartes de 5 et 10 places NDLR). Ensuite, nous travaillons beaucoup avec les scolaires, notamment ceux du 18e, 10e et 19e. On les identifie très bien, via les structures sociales et pédagogiques, écoles, centres de loisir etc. L’organisation de séances avec les scolaires fait partie de notre cahier des charges mais nous avons souhaité dépasser la logique du quota. Nous avions conscience qu’une salle manquait dans le quartier, le Studio 28 et les MK2 Quai de Seine/Quai de Loire n’étaient plus en mesure d’accueillir tout ce jeune public. Le Louxor offre un nouvel espace et permet ainsi de répondre à la demande. Par ailleurs, l’accès du jeune public au cinéma n’est pas pour nous une stratégie pour augmenter notre audience mais c’est bel et bien la question de la transmission qui nous anime, ce sont les enfants qui nous intéressent. Les associations et acteurs locaux du quartier sont très engagés, militants même sur la question de l’éducation à l’image. Ces acteurs sociaux et éducatifs sont très contents de la réouverture du Louxor, nos relations ont tout de suite été constructives.
Par ailleurs, pour la sortie de HER de Spike Jonze, un institut de sondage nous a proposé de réaliser une petite étude et nous nous sommes intéressés justement à la provenance de nos spectateurs. Sur un panel de 150 personnes, nous avions 80% de “locaux”. Si beaucoup de spectateurs viennent du 18e c’est aussi parce qu’il est le deuxième arrondissement le plus peuplé de Paris (avec 204 000 habitants pour le 18e, près de 100 000 pour le 10e et 61 000 pour le 9e NDLR). Il faut toutefois noter que la notion de “local” couvre une étendue bien plus vaste que si l’on devait la comparer avec un autre quartier art et essai comme le Quartier latin. Barbès est un quartier très populaire où il y a une densité de population relativement importante, sans compter la proximité avec la Gare du Nord qui draine de nombreuses personnes en provenance tant de la banlieue que du nord de la France et d’ailleurs.
MB : De plus, il y a très peu de bureaux dans le quartier, ce qui veut dire que l’essentiel des spectateurs ne sont pas de passage mais bien du quartier voire des arrondissements alentour.
EP : On le remarque particulièrement le dimanche. Le calcul est un peu empirique mais c’est une tendance qui se révèle assez exacte. Nous souhaiterions d’ailleurs réaliser une étude plus approfondie pour mieux connaître notre public, tant en terme de provenance que de satisfaction, c’est important pour nous d’avoir ce type d’évaluation pour construire la suite.
LE CAHIER DES CHARGES
Concernant le respect du cahier des charges, où en êtes-vous ? Sur l’offre liée aux cinématographies du sud, sur les séances d’art et essai, les séances de première exclusivité, les séances de films de patrimoine ou encore celles destinées au jeune public ?
MB : Nous sommes en cours d’habilitation art et essai, la règle veut que pour obtenir le label il faut 30 semaines d’exploitation à partir de l’enregistrement de la demande, ce qui nous amène au 30 juin, mais nous pouvons d’ores et déjà vous dire que d’après nos calculs nous sommes à environ 98% de programmation art essai alors qu’il est nécessaire d’avoir au moins 70% de films art et essai pour obtenir le label. Pour ce qui est des trois autres labels, “recherche et découverte”, “Jeune public” et “Patrimoine et répertoire”, nous les avons obtenus, nous remplissons bien le cahier des charges. Pour ce qui est du “cinéma du sud”, il n’y a pas de label spécifique mais nous y prêtons une attention particulière, ensuite tout dépend des films à disposition.
EP : Nous programmons régulièrement des films du patrimoine, le Louxor est bien identifié aujourd’hui et ces séances ont du succès (ciné-club, séances “Pharaoniques”, cycle Films noirs etc. NDLR). Pour revenir aux cinématographies du sud, nous participons, par exemple, au festival “Panorama du Maghreb” dont le nombre de séances sera plus élevé cette année que l’année dernière, il y aura six séances, trois avant-premières du 2 au 5 mai, avec notamment Fatma du réalisateur tunisien Khaled Ghorbal, A quoi rêvent les Fennecs ? de la réalisatrice algérienne Sarah Tikanouine, un film intéressant sur l’équipe féminine de football algérien et Round Trip du réalisateur syrien Meyar Al Roumi. Nous accueillerons également, du 18 au 25 juin, le festival “Espagnolas en Paris”, c’est une manifestation forte autour de l’Espagne, la programmation est assez dense, 2 films par soir, essentiellement des inédits. C’est typiquement le type de manifestations qui pourrait s’ancrer durablement au Louxor, et au Majestic Passy qui l’accueille depuis ses débuts. Il est également prévu d’imaginer un rendez-vous musical s’inscrivant dans le cadre de ce festival à l’occasion de la fête de la musique, le 21 juin. Nous avançons avec ces partenaires mais il n’y a pas aujourd’hui de rendez-vous inscrits dans la durée avec les festivals, c’est un début, chacun prend ses marques, ce qui est important pour nous c’est que le public soit au rendez-vous.
Outre la programmation, les compétences de l’équipe et solidité financière de votre offre, le cahier des charges s’est également attaché à la qualité du projet d’animation culturelle et d’insertion dans le quartier, pouvez-vous nous détailler les projets lancés depuis l’ouverture en lien avec le quartier Barbès (9, 10 et 18e arrdts.) Quelles relations avez-vous développé avec les acteurs culturels locaux, les associations etc. ?
EP : L’une des premières choses que l’on a faites, c’est d’aller sur le terrain, nous avons sillonné la Goutte d’Or avec notre programme papier en main ! Nous le diffusons chez les commerçants, les structures sociales et culturelles du coin. C’est une particularité du Louxor, peu de cinémas le font. Nous avons tout de suite reçu un très bon accueil, les personnes rencontrées nous ont aussitôt fait part de leur enthousiasme de voir le Louxor rouvrir ses portes. A aucun moment, nous n’avons ressentis une quelconque défiance de la part des habitants et commerçants, bien au contraire. Diffuser nos programmes est certes une approche marketing, mais ce n’est pas la seule manière de nouer des liens. Ensuite, et vous en êtes des exemples, des partenaires, nous entretenons des relations régulières avec plusieurs associations, dont celles ayant contribué à la réhabilitation du Louxor. Vous avez joué le jeu, il n’y a pas eu de critiques ou d’interventions après notre installation, votre soutien est précieux. Dès le départ, nous avons considéré qu’il était important, sur le principe, de dire oui aux propositions des acteurs locaux**.
Concrètement, quelles ont été les manifestations organisées avec les acteurs du quartier lors de cette première année d’exploitation ?
EP : L’association Accueil Goutte d’Or nous a proposé de passer Enfants valises au Louxor, un très beau film de Xavier de Lauzanne sur les classes d’accueil, les choses se sont organisées très simplement. Nous n’avions pas vu le film, après l’avoir vu nous avons donné notre accord, le projet nous semblait tout à fait pertinent. Le film a été présenté avec le réalisateur et l’association a fait venir des personnes en classe d’alphabétisation. Ensuite, l’Institut des Cultures d’Islam souhaitait organiser l’avant-première du film Des Etoiles de Dyana Gaye, distribué par Haut et Court, naturellement nous n’avons pas eu de difficultés à obtenir le film (rires) (Haut et court fait partie du groupement Cinélouxor, exploitant du Louxor NDLR). Voici deux exemples sur l’année. Sur le principe on accepte, ensuite on examine la faisabilité de la projection et bien sur on voit le film en question.
Nous précisons que nous n’avons pas l’exclusivité de la projection dans le quartier. Si le Centre Barbara ou l’ICI souhaitent organiser des projections, c’est parfait, on ne peut pas tout faire, et c’est bien que d’autres lieux puissent organiser également des projections. Par ailleurs, le Louxor ne diffusant pas de publicités, nous pouvons promouvoir des événements locaux par la diffusion de clips sur nos écrans, cette possibilité est offerte aux acteurs locaux, charge à eux de nous fournir le clip.
Nous devrions également être partenaire de la Fête de la Goutte d’or, bien que la thématique soit la musique, nous avons accepté d’y participer. A ces manifestations avec les acteurs locaux, s’ajoutent les dispositifs d’éducation à l’image. Exemple d’une expérience qui a particulièrement marché c’est la programmation du film de Julie Bertucelli : La cour de Babel, le film a été tourné à la Grange aux belles dans le 10e, et c’est typiquement le genre de projet qui permet de réunir les différents acteurs locaux. Une projection a été organisée avec des enseignants, ce fut une très belle soirée, le film sera de nouveau à l’affiche le 20 mai, les acteurs locaux se sont approprié le film, cela a pris du temps mais au final le film aura fait un beau parcours au Louxor. D’ailleurs je pense que le film A quoi rêvent les Fennecs ? sur l’équipe féminine de football algérien pourrait avoir un succès similaire au Louxor. En outre, nous sommes en relation avec l’équipe de la brasserie Barbès, Gibert Joseph et Tati.
La mission cinéma de la Ville de Paris suit l’exécution de la Délégation de service public
MB : Oui, nous sommes en relation naturellement avec la mission cinéma de la Ville de Paris, elle suit et contrôle l’exploitation du Louxor, nous leur avons remis un rapport d’activités. Nous avons des échanges réguliers avec eux. Sur le volet maintenance du bâtiment, qui est un aspect très lourd du cahier des charges, les architectes de la direction des Affaires culturelles suivent le dossier de manière très rigoureuse.
Par rapport à votre prévisionnel d’exploitation, comment se porte le Louxor financièrement ?
MB : Le bilan est positif car nous avons fait plus d’entrées que prévu, plus 40% sur nos objectifs, on se rend compte toutefois que le Louxor est plus lourd à gérer que prévu. Il serait difficile de faire plus et la question aujourd’hui n’est pas de faire plus d’entrées supplémentaires, car on prendrait le risque de mal accueillir nos spectateurs, mais bien d’avoir une gestion plus serrée de nos coûts, faire autant à un coût moindre. Après cette première année d’exploitation, nous ne sommes pas à l’équilibre, mais tout ceci était prévu.
EP : Il faut noter que lors de cette première année d’exploitation, nous avons subi des problèmes techniques qui ont duré 6 mois, ce qui a tout simplement ralentis l’exploitation de la salle. A cela s’ajoute les films, car 2013 n’a pas été une année exceptionnelle sur le plan national en terme d’entrées, nous pensons que 2014 sera bien meilleure.
MB : Le Louxor est un paquebot (2 100 m2 sur quatre niveaux NDLR), il faut un sacré équipage pour le gérer, le travail est considérable, on a fait plus de 265 000 entrées ! Dans ces 265 000 entrées, il y a une part importante de scolaires, ces entrées sont importantes pour la salle mais financièrement elles ne génèrent pas un chiffre d’affaire équivalent aux entrées classiques. Ensuite, lorsque vous avez une politique tarifaire avec des prix bas, vous faites plus d’entrées mais le chiffre d’affaire est moins élevé. Les 40% au-dessus de nos objectifs, ce sont bien des entrées supplémentaires et non un chiffre d’affaire supérieur de 40%. Le déficit de cette première année était prévu, tout ceci est parfaitement normal, c’est une année de réglage, d’ajustement.
EP : Nous considérons qu’il ne peut y avoir de cinéma sans équilibre financier, notre liberté se tient là.
Le bar est-il un plus pour le Louxor ?
EP : Oui, il fonctionne doucement… mais pas suffisamment, c’est une charge, au sens propre du terme. Tout d’abord, il est réservé aux détenteurs de billets, au départ nous trouvions cette décision, inscrite dans le cahier des charges, regrettable, mais dans les faits c’est très bien, car cela deviendrait rapidement ingérable. Situé au 3e étage, il permet l’accès directement aux salles, il nous faudrait alors trouver une solution pour contrôler les billets. Nous sommes conscients des possibilités limitées de cet espace, c’est un service en plus qui participe au succès du Louxor, notre souci avant tout est de ne pas perdre d’argent. Toutefois nous allons réfléchir à la manière dont nous pourrions développer les capacités du bar car l’endroit, avec la terrasse, est très agréable et très apprécié des spectateurs. La bonne nouvelle c’est l’arrivée de la brasserie Barbès qui va permettre aux gens de rester dans le quartier car aujourd’hui il n’y a rien à proximité. Nous sommes particulièrement impatients de les voir arriver.
PROGRAMMATION ET ÉVÉNEMENTS
Quels types d’événements avez-vous lancé depuis l’ouverture du Louxor ?
EP : Vous avons lancé différents projets comme l’Université populaire du cinéma qui invite un(e) cinéphile, non professionnel du cinéma, à présenter et échanger autour d’un film de son choix, (à un tarif réduit 3€ NDLR) nous avons eu récemment le pianiste Laurent de Wilde avec L’homme au bras d’or d’Otto Preminger, en mai nous accueillerons, le journaliste Marc Voinchet, il présentera Chantons sous la pluie, l’astronaute Jean-François Clervoy accompagnera… Gravity. Un cycle nous tient particulièrement à coeur, celui autour des films noirs, un cycle que nous aimerions renouveler cette année car il a rencontré un grand succès, nous avons eu de nombreux retours du public sur cette programmation ; les séances “Pharaoniques” accueillent de grands films classiques dans la grande salle (salle 1, Youssef Chahine, 342 places NDLR) ; Louxor Je dévore avec une dégustation d’amuse-bouches synchronisée avec les séquences du film de Billy Wilder 7 ans de réflexion, c’était vraiment très sympa et intimiste, le public a bien apprécié mais l’expérience fut très éprouvante en terme d’organisation ! Nous avons également des séances de ciné-club, nous accueillons, avec la Librairie des Abbesses, depuis peu des soirées autour d’un livre et d’un film, comme ce fut le cas il y a quelques jours avec A nos amours de Maurice Pialat présentée par Dominique Besnehard (photo) à l’occasion de la parution de son livre « Casino d’hiver » (Editions Plon) ; nous accueillons les festivals Paris Cinéma, Mon premier festival, le festival Télérama…
Quel est le film qui a le mieux marché ?
EP : The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, il a fait 18 900 entrées en 6 semaines d’exploitation. Je pense qu’il y avait vraiment une adéquation avec la salle, le film kitsch fonctionnait bien au Louxor, les spectateurs avaient plus envie de le voir ici qu’ailleurs.
Comment peut-on soutenir le Louxor ?
EP/MB : Ce qui nous semble important c’est de fidéliser nos spectateurs en passant notamment par l’achat des cartes d’abonnement du Louxor. Cela crée une relation, une proximité entre la salle et les habitants du quartier mais c’est aussi un acte politique que de soutenir un exploitant indépendant. Bien que l’on accepte les cartes UGC pour toutes les séances au prix habituel, si l’on souhaite soutenir le Louxor, il faut acheter notre carte d’abonnement ! L’acceptation des cartes UGC est un service complémentaire de notre offre que nous proposons aux spectateurs, même si celui-ci n’est pas intéressant financièrement pour nous. C’est un service que nous rendons. Notre carte permet aux abonnés de réserver leur place à l’avance sur internet. Nous devons encore faire preuve de pédagogie car peu de gens connaissent notre carte. Ensuite, nous sommes à la recherche d’un partenaire financier, d’un mécène intéressé de soutenir le cinéma et le Louxor, nous y travaillons !
Le + : L’équipe du Louxor étudie la possibilité d’installer une ruche sur le toit de la salle de cinéma. Des associations d’apiculteurs ont été approchées, le projet du « miel du Louxor » est actuellement à l’étude. #ToBeContinued
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En ce moment au Louxor : Capelito et ses amis de Rodolfo Pastor, The Best Offer de Giuseppe Tornatore, Tom à la ferme de Xavier Dolan, Le Bonheur est pour demain de Henri Fabiani, Elvira Madigan de Bo Widerberg, Monsters University de Dan Scanlon, Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot, Charulata de Satyajit Ray, La cour de Babel de Julie Bertucelli, Bambi de David Hand, Les petits canards de papier de Yu Zheguang, Monte la dessus de Sam Taylor et Fred Newmeyer, My Sweet Pepper Land de Hiner Saleem.
Renseignements et réservations sur le site internet du Louxor-Palais du cinéma : http://www.cinemalouxor.fr/
Le Louxor dispose d’un espace d’exposition dans lequel on peut voir actuellement une exposition de photographies d’Emmanuel Chavassieux intitulée « Overseas telegrams ». Le Shanghaï de 2007 en huit clichés. En outre, des DVD sont en vente au Louxor, en partenariat avec la boutique Potemkine (10e). On y trouve une belle sélection de DVD et coffrets dont notamment De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites de Paul Newman et Neige de Juliet Berto et Jean-Henri Roger.
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* Le Louxor-Palais du cinéma est propriété de la Ville de Paris. Il est exploité pour une durée de 7 ans dans le cadre d’une Délégation de service public par la société Cinélouxor composée de Haut et court (Carole Scotta), Xanthie Film (Martin Bidou) et Emmanuel Papillon. Les trois autres finalistes de l’appel d’offre étaient : l’ARP ; SNES et Miroir magique ; le groupement La Clef-l’usage du monde, l’association Maghreb des films, les films de l’Atalante et Cinépoque – les Trois Luxembourg.
**Outre cette programmation avec les acteurs locaux, sur la première année d’exploitation, l’équipe du Louxor a accueilli (gracieusement) l’association PARIS-LOUXOR vivre ensemble le cinéma pour une projection des Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy le 14 juin 2013 en présence de Mathieu Demy, 4 visites de la salle (mai 2013) lors des visites de quartier organisées par l’association (en partenariat avec les trois mairies d’arrondissement, 9, 10 et 18e, Télérama et les actions culturelles d’ARTE) à l’occasion de l’exposition “Nos cinémas de quartier”, de la réouverture de la salle et de notre 3e anniversaire et a diffusé sur ses écrans, durant une semaine (juillet 2013), le clip de présentation de la soirée Barbès Remix #2.
Waow qu’est-ce qu’il ne faut pas lire : « La bonne nouvelle c’est l’arrivée de la brasserie Barbès qui va permettre aux gens de rester dans le quartier CAR AUJOURD’HUI IL N’Y A RIEN A PROXIMITE. Nous sommes particulièrement impatients de les voir arriver. » Quelle insulte pour le quartier ! Je suppose que Monsieur n’y habite pas. Incroyable de lire ce genre de choses.