Cliquez sur la carte pour découvrir les 470 salles parisiennes. Recherches effectuées avec le soutien de la Bibliothèque du film de la Cinémathèque française.
Initialement mené dans le cadre d’une grande exposition participative « Nos cinémas de quartier » organisée en 2013 à l’occasion de la réouverture du Louxor, par la Mairie du 18e et notre association ; le projet « Cinémas de Paris », fort du succès de l’exposition, a été enrichi de témoignages et documents adressés par l’active et joyeuse communauté de Paris-Louxor.
A l’occasion du centenaire du Louxor-Palais du cinéma (1921-2021) ; afin de soutenir les salles de cinéma parisiennes et maintenir un lien avec les habitant.e.s et cinéphiles, Paris-Louxor, en association avec le magazine Historia, lance « Cinémas de Paris », une série de portraits de salles de cinéma accompagnée de témoignages et documents, parfois inédits, « Cinémas de Paris » vous donne la parole et vous propose de contribuer, à votre tour, à ce travail collaboratif, en apportant vos témoignages, informations, souvenirs et documents, sur ces cinémas de quartier. Ces apports permettront d’enrichir et de partager avec le plus grand nombre, vos connaissances et anecdotes sur les salles de cinéma parisiennes. Participez !
La carte des Cinémas de Paris a été réalisée grâce au soutien de la Bibliothèque du film de la Cinémathèque française, des habitant.e.s et cinéphiles.
Bonjour,
Je voudrais vous faire part d’une initiative sans aucune légitimité autre que citoyenne et cinéphile. D’une parfaite naïveté aussi, vous comprendrez toutefois que la proposition qu’elle contient pourrait être l’une des réponses inattendue ou évidente, pour préparer le monde d’après, s’il y en a un et favoriser durablement le retour en salles.
J’espère que vous serez intéressé.e.s et convaincu.e.s.
PARTENARIATS PLATEFORMES VOD ET CINEMAS INDÉPENDANTS / SALLES DE SPECTACLES VIVANTS – LIEN VERS LA PETITION
http://chng.it/QHn6rwRB
En attendant la réouverture des salles… Voici une suggestion qui fait écho aux règles de participation financière que le Ministère de la Culture souhaite actuellement instaurer vis-à-vis des plateformes VOD en faveur de la création. Cette suggestion est complémentaire aux services déjà proposés. Elle vise plus particulièrement à favoriser la fréquentation des salles de cinémas indépendants et de spectacles vivants dont les retombées vont aussi au financement de la création. Les débats et manifestations s’inquiètent des conséquences de la COVID et de l’impact des décisions gouvernementales quant à l’accès aux salles. Les attentions focalisent par exemple sur les ressorties en salles de films nouveaux et l’empêchement est d’autant plus critique que les conséquences financières sont évidentes, s’agissant de nouvelles productions. Cependant, en attendant la réouverture des cinémas et des salles de spectacles… pourquoi ne pas organiser mieux l’avenir sur le long terme, dès à présent ? Sans attendre la survenue de la pandémie, les salles indépendantes s’étiolent. Certains depuis longtemps ou plus récemment, (tels Mathieu KASSOVITZ, par provocation ou dernier appel au sursaut ?) en prédisent l’extinction. Elles ferme(ro)nt peut-être les unes après les autres… Parmi celles-ci, le cinéma La Clef lutte actuellement pour sa transformation, contre sa disparition, c’est un exemple. Par ailleurs, la polémique lancée par Martin SCORCESE en marge de la sortie de son dernier film sur plateforme (quasi uniquement), visait la crainte de l’appétence du public pour la culture et sa diversité, cette dernière se trouvant laminée par une industrie qui fait vivre beaucoup de monde mais uniformise pour assurer les meilleurs profits, les multiplex étant eux-mêmes malmenés par bien plus petits qu’eux, des écrans plus nombreux, accessibles et de nos jours sanitairement plus sécures. La question posée n’est donc même plus téloche ou cinoche ou écran en poche. Elle n’oppose pas même les générations, ni la taille des écrans, médias et contenus. Admettons que dans tous domaines, un nouvel « art de consommer » et de donner accès au plus grand nombre poursuit son émergence. Or, les plateformes VOD françaises (et européennes) ne semblent pas encore jouer la solidarité avec les salles, et ce, alors même qu’une approche culturelle est mise en avant. Si l’intelligence artificielle individualise nos pratiques, nos activités et la culture en général, elle ne peut profiter cyniquement et mettre à mal ce qui fonde son existence… Chaque plateforme VOD, accessible en France, devrait pouvoir faciliter le remplissage des jauges des salles et donc organiser la survie des cinémas indépendants et des salles de spectacles vivants. Comment ? En proposant l’accès à un service complémentaire… que d’autres ne proposent pas encore. Ce service, d’utilité publique, informerait de la possibilité de réserver une place en salles pour la projection de tel ou tel film déjà proposé sur le site, ou pour la représentation d’une œuvre, si une version en est bientôt proposée (à nouveau) en salles. Ainsi, moyennant tarif sur la plateforme qui informe, et complément pour la salle partenaire, chacun devrait pouvoir trouver son compte d’abonnement spécial, de fréquentation de salles. L’accès à la réservation en salles serait tout aussi direct que l’acte VOD. Concrètement, actuellement, sur une des plateformes VOD, chacun peut dans l’immédiateté, à toute heure de la nuit et du jour regarder… « La Règle du Jeu » de Jean Renoir, et ce, pour une somme modique de 3 ou 4 € selon la qualité de visionnage choisie. Il est même possible d’en faire l’acquisition, pour un usage sur ce même petit écran… ou home-cinéma pour les plus chanceux. Avec ce même ravissement, au-delà des divers parrainages proposés, il est aussi possible d’offrir toutes ces possibilités de visionnages, et pourquoi pas partager autant d’émotions à distance. Des applications se sont même spécialisées dans le partage de visionnage… avec plus ou moins de succès. Mais… le bonheur serait complet, si depuis ces catalogues en ligne de telle ou telle plateforme, il était possible de réserver une ou plusieurs places au sein d’un cinéma indépendant qui en proposerait prochainement (pas dans la minute, mais pourquoi pas dans les 3 mois prochains), la vraie projection sur vrai grand écran dans une vraie salle avec des vrais fauteuils. Les films de cinéma, c’est au cinéma ! Des applications existent dans ce sens, mais elles semblent balbutiantes, trop récentes. Elles ne sont pas intégrées aux plateformes de VOD qui actuellement sont seules bénéficiaires… et les exploitants de salles de cinémas de leur côté sont certainement trop préoccupés par la gestion du COVID et ses répercussions. Sans doute des négociations sont en cours entre plateformes et exploitants, mais rien n’est moins sûr. Cette suggestion, un peu technique semble une évidence un peu naïve. Elle vaut pour le cinéma mais aussi tous spectacles vivants, les plateformes VOD proposant maintenant toutes représentations depuis leur site. Ces abonnements et rétrocommissions favoriseront le meilleur retour possible en salles, assureront la survie de ces dernières et indirectement le financement de la création. Pour le 7ème art, le Ministère de la Culture, le CNC, la SRF… peuvent faire pression dans ce sens. Les cinémas indépendants et maisons de production doivent pouvoir exiger que les plateformes jouent la solidarité, si besoin par le biais des réalisateurs qui y participent. Aussi, ne pensez-vous pas pertinent que soit proposé un tel service d’intérêt public au sein des plateformes qui concentrent et captent nos envies de Cinéma et de représentations artistiques ?
La mise en page et la longueur de ce texte sont là pour freiner ce nouvel élan vers les salles, les portes sont encore fermées. Mais la pétition, elle, reste ouverte à vos signatures